Etude mobicadres 2011 – 1er Extrait « Réseau et Recrutement »

Etude Mobicadres 2011 – 1er extrait partie « Réseau et Recrutement »

Combien de chasseurs de têtes – Recruteurs vous contactent chaque année par approche directe?

Par famille de profession

Les décideurs des Direction des achats, cibles privilégiées des chasseurs de têtes ?

Les décideurs des directions des achats sont les plus sollicités par les chasseurs de têtes puisque près de 10% d’entre eux sont sollicités au moins 10 fois par an. C’est probablement un effet du marché car ce sont des compétences rares et donc difficiles à trouver.

D’une manière générale, les décideurs sont approchés au moins une fois par an, par approche directe (83,2%)

Par tranche d’âge

Les décideurs des Direction des achats, cibles privilégiées des chasseurs de têtes ?

Les moins de 35 ans constituent la tranche d’âge la plus sollicitée par le cabinet de chasse puisque 13% d’entre eux sont sollicités 10 fois ou plus par an  contre seulement 1,2% des 55 ans et plus.

Les entreprises sont donc plus naturellement prêtes à recourir à un recruteur pour intégrer un jeune potentiel, qu’un décideur expérimenté (plus cher au niveau de la prestation de recrutement).

Les décideurs sont globalement plus sollicités que les « décideuses », 22% d’entre elles ne font l’objet d’aucune approche directe contre 15,3% des décideurs.

Selon l’appartenance au CODIR

Constat finalement peu surprenant, les membres des Comités de Direction sont très peu approchés par les cabinets de chasse puisque 80% d’entre eux ne font l’objet d’aucune sollicitation de ce type. La visibilité que leur accorde leur appartenance à un comité de direction rend le recours à un cabinet de chasse moins légitime.

Quelle est votre première réaction face au recruteur ?

Une grande majorité (84%) des décideurs se déclare à l’écoute du marché.

La mobilité est un état d’esprit. Les décideurs semblent être soucieux d’avoir une agilité dans leur carrière, de rebondir, de saisir des opportunités à valeur ajoutée. Construire sa carrière indépendamment de l’entreprise dans laquelle on travaille est devenu la norme : c’est ce que l’on nomme les carrières « nomades ».

Par famille de profession

Les réactions face aux recruteurs traduisent la satisfaction / l’insatisfaction par rapport au poste : 18% des décideurs des Directions communication et médias affichent d’emblée leur intention de changer d’entreprise contre seulement 7% des décideurs des Directions générales et stratégie.

Par tranche d’âge

Les 55 ans et plus résistent au « chant des sirènes » … ils sont 14% à afficher leur intention de ne pas changer d’entreprise à l’appel d’un recruteur contre seulement 4% des moins de 35 ans.

Par sexe

Les femmes se déclarent à l’écoute du marché dans une proportion légèrement plus faible que les hommes (82% pour les « décideuses » contre 85% pour les décideurs).

Avez-vous déjà recommandé une personne de votre réseau professionnel ou personnel pour un poste ?

Par famille de profession

Les décideurs sont actifs au sein de leurs réseaux professionnels et personnels…

Dans toutes les Directions, on observe qu’une large majorité des décideurs recommande une personne de leur réseau professionnel ou personnel (au moins 82,9% et en moyenne 92,6% de réponses positives).

Par tranche d’âge

C’est entre 35 et 44 ans que les décideurs se servent le plus de leur réseau pour répondre aux besoins en recrutement de leur entreprise (93,9% d’entre eux ont répondu positivement).

Les moins de 35 ans sont 15,4% à ne pas recommander une personne de leur réseau pour un poste. Logiquement, ils sont ceux qui disposent d’un réseau professionnel moins développé du fait de leur peu d’ancienneté en tant qu’actif.

Par sexe

Hommes comme femmes recommandent les personnes de leur réseau pour un poste. On observe un écart de 3 points entre les deux sexes : 92,5% des décideurs contre 88,5% des « décideuses ».

Pour ceux appartenant au CODIR

L’appartenance au Comité de Direction ne conditionne que très faiblement la recommandation d’une personne de son réseau professionnel ou personnel à un poste. Ils sont 7% à ne pas le faire lorsqu’ils appartiennent au CODIR et 10,8% à ne pas le faire dans le cas contraire.

J’utilise les réseaux sociaux professionnels sur internet et suis vigilant à ma e-réputation

Par famille de profession

Des réseaux sociaux professionnels on-line reconnus mais encore trop peu utilisés…

Les Directions Communication et Médias, les Directions Marketing et Etudes et les Directions des Achats sont les plus ouvertes en ce qui concerne les réseaux sociaux sur internet et leur e-réputation.

  • Dans les 2 premières, en moyenne 55% des décideurs utilisent les réseaux sociaux.
  • Les Directions des achats se rapprochent des Directions des ressources humaines avec plus de 52% de décideurs jugeant l’utilisation des réseaux sociaux comme utiles mais  ne les utilisant pas. Les DRH sont pourtant les plus sceptiques à ce sujet : 5% d’entre eux jugent l’utilisation des réseaux sociaux dangereuse et 10% ne sont pas intéressés.

En moyenne 45% des décideurs, toutes familles de profession confondues, sont « pour » les réseaux sociaux on-line mais ne les utilisent pas.

La tendance est donc une utilisation accrue des réseaux sociaux sur Internet.

Par tranche d’âge

Les réseaux sociaux sur Internet et l’e-réputation : une question de génération…

Les moins de 39 ans sont les utilisateurs majoritaires des réseaux sociaux sur Internet.

  • 54% d’entre eux utilisent internet comme un moyen de se vendre auprès des recruteurs.
  • plus l’âge augmente et plus les décideurs sont nombreux à reconnaître l’utilité des réseaux sociaux sans les pratiquer pour autant.
  • Toutes tranches d’âge confondues, Internet est potentiellement dangereux pour l’image, selon 3% des décideurs.

Par sexe

88% des hommes et des femmes décideurs jugent utile l’utilisation des réseaux sociaux sur internet et la maîtrise de leur e-réputation. Pourtant plus de la moitié des « décideuses » n’utilisent pas les réseaux sociaux et ne gèrent pas leur e-réputation même si elles le  jugent nécessaire (51% contre 43% des hommes).

Par appartenance au CODIR

L’appartenance au Comité de Direction n’influence pas ou peu l’utilisation des réseaux sociaux et la maîtrise de l’e-réputation des décideurs. Ils sont 42% à appartenir au CODIR et juger qu’Internet est un excellent moyen de se vendre auprès des recruteurs (46% pour les décideurs qui n’en font pas partie).

Auteur : L’équipe Mobicadres 2011 – RH Management

Pour plus d’information, contacter Nathalie de Macedot (nathalie.demacedo@kurtsalmon.com) et Marc Godard (marc.godard@kurtsalmon.com)

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