Myriam El Khomri : son parcours, ses défis et sa feuille de route

Le mercredi 2 septembre Le gouvernement Valls annonçait la reprise du Ministère du Travail par Myriam El Khomri. Cette nomination s’inscrit dans un contexte particulier marqué de l’entrée en vigueur de la loi de modernisation du dialogue social, de la démission de François Rebsamen et de l’annonce des chiffres du chômage (ndrl 10% au 2ème trimestre 2015).

La nomination de Myriam El Khomr, ancienne secrétaire d’Etat à la politique de la Ville en a surpris plus d’un. Nous vous proposons un rapide résumé de son parcours, ses défis et sa feuille de route des prochains mois.

Après des études de droit à l’Université de Bordeaux et à la Sorbonne, Myriam El Khomri rejoint la mairie du 18ème. Elle s’occupe plus particulièrement de la prévention, de la sécurité et de la toxicomanie.

Membre du parti socialiste, Myriam El Khomri occupera différents postes au sein du Conseil de Paris jusqu’en 2014 et sera notamment chargée de la protection de l’enfance et de la prévention spécialisée, puis de la sécurité et de la prévention.

Lors des élections municipales, elle soutiendra la candidature d’Anne Hidalgo. A l’issue des élections elle est reconduite dans sa fonction de maire-adjointe du 18ème.

Le 26 aout 2014, à seulement 36 ans, elle est nommée secrétaire d’État à la Politique de la Ville et quitte ses fonctions municipales.

Ayant été au contact lors de ces différents mandats des quartiers populaires, la ministre met un point d’honneur à combattre le chômage et notamment celui des jeunes. Comme annoncée dans son discours, sa priorité est celle du développement économique et de l’emploi.

Dans la lignée de son prédécesseur, Myriam El Khomri souhaite, travailler en collaboration avec l’ensemble des acteurs de l’emploi, de l’insertion, de la formation, du développement économique et de l’entreprise.

Autre volet, celui du dialogue social avec une feuille de route assez claire : rencontrer l’ensemble des partenaires sociaux et suivre le déploiement des nouvelles réformes.

Le rapport Combrexelle sera également une de ses priorités : rôle de la négociation, poids du Code du Travail et des branches, agenda social annuel, entreprise étendue (… ). Des sujets sulfureux en somme, sur lesquels la Ministre est attendue aussi bien par le patronat que par les organisations syndicales.

Si son peu d’expérience et sa jeunesse ont été pointés du doigt par la classe politique, c’est surtout sur son dynamisme et sa connaissance de la réalité du chômage que le gouvernement mise.

Auteur : Basilia Leclercq, Consultante, RH-Management

 

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