Observatoire des DRH et de la e-transformation édition 2012 : entre résistance et engagement

image KS et ArctusKurt Salmon RH et Arctus, spécialisé dans l’accompagnement de clients sur leurs problématiques TICs (technologies de l’information et de la communication), conjuguent leurs compétences pour apporter une réponse innovante aux défis du Digital auxquels les entreprises sont confrontées.

Pour la deuxième année, le cabinet Arctus mène une enquête auprès des DRH pour identifier comment les entreprises se transforment par l’usage des nouvelles technologies. Les constats de l’édition 2012 de l’Observatoire des DRH et de la e-transformation dessinent les contours de changements en cours dans le domaine du management, des ressources humaines, de l’innovation et de la mobilité.

Extraits des enseignements tirés de l’étude

Pour les DRH, l’individu reste privilégié par rapport au collectif

Les priorités pour les DRH restent le recrutement et le développement des capacités et expertises des salariés. Le développement des futurs leaders et des talents arrive en troisième position, suivi par la planification de la gestion des compétences. Le travail au bien être des salariés vient juste après l’optimisation de la politique salariale en fonction de la stratégie de l’entreprise. La dimension participative et collaborative et le partage des connaissances ou l’organisation de sa transmission entre génération vient ensuite.

Les employés, de leur côté, attendent d’abord, selon les DRH, de bénéficier d’une rémunération motivante et équitable, puis que l’entreprise veille à développer leurs compétences et enfin qu’ils puissent travailler dans un cadre de vie agréable et épanouissant. Permettre aux employés d’être des acteurs d’un développement collectif n’est pas identifié comme une mission prioritaire pour les DRH.

Les outils et pratiques au service de l’innovation se mettent en place

Pour favoriser l’innovation, les entreprises déploient de nouvelles pratiques. La plus fréquemment citée est l’identification des employés à l’origine de nouvelles idées. Vient ensuite le développement de processus pour exploiter l’innovation. L’octroi de temps dédié à la créativité est  encore peu proposé : 14% des cas (pourcentage qui pourrait monter à 24% d’ici un an).

Les entreprises disposant d’une culture participative sont plus enclines à encourager l’innovation et la créativité et permettre à leurs salariés d’y dédier du temps. Les outils disponibles et utilisés à cette fin sont ceux qui permettent la communication synchrone comme la vidéo-conférence  ou des outils asynchrones comme les bases de gestion documentaire, les blogs, wikis ou les forums qui ne sont encore utilisés que de façon parcellaire.

Les réseaux sociaux d’entreprise sont déployés par 17% des répondants. En termes de transfert de compétence et de partage des connaissances, la formation en présentiel est utilisée par 78% des répondants, la formation en ligne par 50% des répondants, le coaching et le mentoring par 52% de l’échantillon et le blended training est lui déployé dans 33% des cas.

Les DRH sont confiants dans les bénéfices que les technologies numériques peuvent apporter à leur organisation.

Les DRH ont développé une position très ouverte à l’endroit des technologies numériques et de leur potentiel. Ils considèrent les nouvelles technologies, y compris le réseau social d’entreprise, comme un vrai vecteur de modernité pour la marque employeur. Néanmoins les DRH craignent que ces outils réduisent les interactions humaines dans l’entreprise. Fortement engagés dans la transformation de leur entreprise, ils se considèrent le plus souvent comme des leaders (46%), guides (32%) ou initiateurs (11%), ceci porte le total des DRH engagés dans la e-tranformation à 89%.

Pour eux, les technologies numériques auront un impact fort sur le recrutement, l’innovation et la gestion des talents, suivi par la mobilité (travail à distance) et le management des équipes.

La gestion des connaissances, l’efficacité opérationnelle et la collaboration sont les trois domaines qui devraient bénéficier prioritairement de l’extension des technologies digitales selon les répondants. Viennent ensuite l’amélioration de l’organisation, l’intelligence collective et l’innovation.

On note plus de réserve à l’endroit du potentiel généré par les liens sociaux entre les employés ainsi que pour l’engagement. Comme si les technologies digitales étaient perçues comme froides et susceptibles de supprimer ou réduire les interactions humaines.

L’arrivée des nouvelles générations et leur agilité avec les technologies de l’information va pousser les entreprises à repenser leur approche du travail et réfléchir à leur territoire d’expression. Les organisations vont devoir inventer une nouvelle culture d’entreprise assise sur un territoire réel mais aussi sur un territoire virtuel ; des territoires qui devront être porteurs de sens pour le salarié. On le voit, les ressources humaines sont en profonde transformation.

L’innovation et la créativité constituent les fondements sur lesquels le monde de demain se construit. La capacité des organisations à favoriser cette création conditionnera son potentiel pour s’inscrire dans la durée.

Pour finir, la mobilité est une fin et un moyen. L’accès au système d’information en mode sécurisé et à distance complété par une politique RH favorisant ces nouveaux modes de travail font partie des conditions sine qua non pour s’inscrire dans la durée.

Les DRH ont de nombreuses cartes en main. C’est maintenant que la partie se joue !

Article rédigé par la Directrice associée-Arctus : Isabelle Reyre

Interlocuteur  RH – Management sur ce partenariat : Mickael Loeuille, Manager

Pour en savoir plus sur l’étude :  www.observatoire-etransformation.com

Plus d’informations sur le partenariat Kurt Salmon et Arctus

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