La fonction Ressources Humaines est souvent perçue comme une fonction submergée par les tâches administratives et des processus redondants. C’est pourtant une des fonctions qui aurait le plus besoin de s’en détacher pour se consacrer à sa mission principale : Accompagner les managers et les salariés.
Une solution technologique semble toute trouvée pour répondre à cette problématique : la Robotic Process Automation (RPA).
Qu’est-ce que la RPA ?
La RPA est une technologie mature qui a complètement révolutionné la manière de gérer les tâches routinières et répétitives. La RPA c’est :
Cette technologie permet d’optimiser la gestion du Système d’Information, en offrant une alternative aux surcouches techniques nécessaires pour gérer certains processus, et en comblant les irritants fonctionnels.
Cependant, la RPA n’est pas une intelligence artificielle, son champ des possibles ne va donc pas être applicable aux processus impliquant un jugement. Elle ne peut gérer que des processus ayant des règles claires et structurées.
Pourquoi s’applique-t-elle bien aux RH ?
Aujourd’hui, la fonction RH est encore assez peu consommatrice de RPA, cependant, elle est tout indiquée pour en bénéficier.
En effet, les RHs mettent en oeuvre de nombreuses activités administratives et opérationnelles, gèrent des données variées et structurées différemment, supportent des processus multi-acteurs et utilisent de multiples outils pour la gestion de leurs processus (paie, GA, recrutement, …).
Le gain de temps octroyé par la RPA permettrait à la fonction RH de se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée.
Pour les RH, la RPA représente :
Parmi les processus RH les plus concernés par une masse d’actions manuelles et de tâches administratives répétitives, voici une liste non-exhaustive de ceux pouvant bénéficier de la RPA :
Quels bénéfices peut-on tirer de la RPA ?
On estime que 50% des processus RH pourraient bénéficier de la RPA. Cette mise en place générerait une économie de ressources de 32% en moyenne sur l’ensemble des processus RH du cycle de vie du salarié, de l’embauche au départ.
Prenons l’exemple du processus de la gestion des arrêts de travail. Selon UIPath (éditeur de RPA) le déploiement de la RPA a permis :
- de réduire l’effort de 90%
- d’obtenir un ROI en six mois,
- d’atteindre un taux d’erreur de 0%,
- de réduire de 5% l’effort manuel,
- et d’améliorer de 80% le temps de traitement
Des chiffres éloquents qui confirment l’efficacité de la RPA dans la gestion de processus chronophages et à faible valeur ajoutée.
La démarche Wavestone pour valider à court terme le potentiel de gain prévisionnel et organiser le passage à l’échelle
Wavestone propose une démarche en trois étapes pour tenter l’expérience RPA.
La première étape consiste à analyser le potentiel de gain que cette technologie apporterait à l’organisation via une phase d’immersion, la mise en place d’indicateurs pour mesurer les temps de traitement et la documentation des gains à automatiser.
Une deuxième étape pour tester. Il est judicieux de commencer la mise en œuvre de la RPA par les processus RH qui se prêtent le mieux à l’automatisation. Un POC (Proof of Concept) sur un de ces processus permettra de valider ou non les hypothèses de l’étape de cadrage.
Enfin le passage à l’échelle peut se préparer en industrialisant la démarche et en déterminant un rythme pour accélérer la généralisation de la RPA.
La RPA apporte les solutions innovantes requises pour optimiser la gestion des processus RH donnant ainsi l’opportunité à la fonction RH de se concentrer davantage sur la stratégie de l’entreprise et l’accompagnement des collaborateurs. Wavestone, au travers de son offre RPA RH, se propose de vous accompagner dans l’automatisation de vos processus autour d’un accompagnement sur mesure et innovant.
 | —– | Amaury JACOB – Consultant |
 | Pour en savoir plus, vous pouvez contacter : Jean-Pascal VENDEVILLE – Directeur jean-pascal.vendeville@wavestone.com |
