L’économie collaborative, qu’est-ce que cela implique pour la ville et les transports ?

La 12e édition annuelle du Women’s Forum Global Meeting s’est tenue du 30 novembre au 2 décembre 2016 à Deauville, en France, et a accueilli plus de 1 250 délégués – femmes et hommes, scientifiques et décideurs, chefs d’entreprise et pionniers, originaires de plus de 70 pays. La thématique de cette rencontre était : « L’économie du partage est-elle synonyme d’un monde de partage ? »

Wavestone, partenaire de cette prochaine édition, a participé aux conférences et a animé des interventions. Aurélie Welti, manager People & Change, vous partage certains sujets abordés lors de  cette 12e édition du Women’s Forum Global Meeting au travers d’une série d’articles à découvrir chaque semaine.

La ville et les transports : qu’est-ce que l’ère du collaboratif implique ?

Selon Elisabeth Borne, Présidente-directrice générale de la RATP, c’est la responsabilité de chacun de tirer parti des transports dans une approche collective, innovante et connectée. L’ambition de la RATP est de prendre part au nouveau modèle économique qui promeut la diversité, la co-construction et le développement durable. Modèle dans lequel les participants sont acteurs et non de simples spectateurs. L’idée est de construire une ville nouvelle, où les citoyens sont connectés et l’offre de transport est au service des habitants. Grâce à l’économie de partage, chacun pourra à terme bénéficier d’une offre combinant les transports publics régulés et les solutions collaboratives (Uber, Blablacar…).

La RATP met en avant la co-construction durablement avec les citoyens, co-designers de la ville de demain, plus adaptée à leurs besoins.

Jusque-là, on était dans des modèles descendants (top-down) où les transporteurs ne s’occupaient pas des besoins des citoyens, lors d’une extension de ligne de métro par exemple. L’économie de partage permet de construire des solutions ascendantes (bottom-up) innovantes, où les solutions sont co-apportées par les habitants eux-mêmes (ex : covoiturage).

L’enjeu dans ce nouveau modèle, est encore une fois de pouvoir réguler par un tiers ces nouvelles transactions et offres de transport.

Est-ce que G7 et Uber peuvent coexister dans ce nouveau contexte ?

Oui, mais cela va demander aux taxis de s’adapter, de se remettre en question, d’être plus innovants et de proposer de nouveaux services. Les consommateurs veulent plus, sont de plus en plus exigeants, et le font savoir (les outils d’évaluation en ligne sont très appréciés et en forte augmentation). Cette concurrence est utile et bénéfique pour le business, les consommateurs /particuliers et l’environnement.

Evidemment, cela vaut pour toutes les entreprises traditionnelles qui devront repenser leur business model pour créer plus de valeurs, s’améliorer et être au plus près des besoins des consommateurs.

Cet article vous a plu ? Vous pouvez (re)lire les articles sur L’économie de partage : rêve ou réalité ? et L’économie collaborative : les femmes et les pays émergents des semaines précédentes, abordés lors de la 12ème édition du Women’s Forum for the Economy and Society tenue à Deauville fin 2016.

Le Women’s Forum for the Economy and Society, est une organisation internationale fondée en 2005, visant à renforcer la représentativité des femmes et une plus grande mixité hommes-femmes dans tous les organes de pouvoir de la société. Ils s’emploient également à mettre en exergue des projets qui favorisent l’entrepreneuriat des femmes, par l’éducation, par la parité dans l’entreprise et par une présence plus forte des femmes dans les médias. C’est aussi une occasion pour les participantes, et participants, de faire entendre leur voix et leurs visions de l’avenir, et de susciter des engagements.

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